Les promoteurs sont ainsi « de nouveau moins nombreux que le trimestre dernier à indiquer une baisse de la demande de logements neufs », révèle l'enquête de conjoncture dans la promotion immobilière.

Le solde d'opinion, c'est à dire l'écart entre le pourcentage de réponses « en hausse » et celles « en baisse », qui avait atteint en octobre 2014 son plus bas niveau depuis que cette enquête existe (à -54), s'est nettement redressé depuis (à -23) mais reste encore en-dessous de sa moyenne de long terme (-9).

Moins de logements invendus

De même, les perspectives de mises en chantier s'améliorent à la fois pour les logements destinés à la vente et pour les logements destinés à la location. Et les perspectives de mises en chantier de logements pour les trois prochains mois sont de nouveau plus favorables que le trimestre précédent.

Les promoteurs sont aussi moins nombreux qu'en avril à signaler une baisse de leur stock de logements invendus et le solde d'opinion correspondant (-24) redevient supérieur à sa moyenne de long terme (-27).

Les carnets de commandes restent inférieurs à la normale

De leur côté les artisans du bâtiment sont « nettement moins nombreux » qu'au mois d'avril, à signaler une baisse de leur activité sur la période récente (-12 contre -33) et pour les trois prochains mois (-20 après -31). De plus, l'opinion des artisans quant aux perspectives globales du secteur s'améliore de nouveau (-33), après un premier rebond en avril (-39 contre -50 en janvier).

Enfin, le climat conjoncturel semble légèrement s'améliorer, dans les travaux publics, où les chefs d'entreprise sont nettement moins nombreux qu'en avril à indiquer une baisse de leur activité passée et prévue. Si le solde entre opinions (« en hausse » ou « en baisse ») demeure négatif, il l'est moins que trois mois plus tôt, tant concernant l'activité passée (-38 contre -58) que celle à venir (-30 contre -47). Toutefois ces niveaux demeurent « très en dessous de leur moyenne de longue période », note l'Insee.

En revanche, « les entrepreneurs restent presque aussi nombreux qu'en avril à juger leurs carnets de commandes inférieurs à la normale pour cette période de l'année ». Le niveau actuel est le plus bas depuis 1984.