En France, les encours sous gestion ont affiché une légère hausse de 3,5%, atteignant un niveau record à 3.230 milliards d'euros, pour la première fois au-dessus des 3.200 milliards.

Dans le détail des produits, les obligations ont enregistré des souscriptions nettes record, les investisseurs se reportant sur ces actifs, au détriment de titres de court terme comme les fonds monétaires qui ne rapportent quasiment plus rien. De leur côté, les actions ont subi une décollecte, plus faible qu'en 2013, malgré des performances de marché globalement positives.

Stabilisation des placements des ménages

Côté clients, l'AFG note une stabilisation à un très faible niveau historique des placements des ménages, le succès de l'assurance-vie étant compensé par la moins bonne collecte sur l'épargne réglementée. Dans le même temps, le nombre de sociétés de gestion a augmenté, pour atteindre 638 unités, avec 39 créations, dues en grande partie à l'entrée en vigueur de la directive AIFM qui encadre les fonds d'investissement alternatifs. Enfin, l'AFG est revenu sur quelques dossiers d'actualité dont le projet de taxe sur les transactions qui doit concerner 11 pays de la zone euro dont la France.

L'association estime que cette taxe « aurait des conséquences dévastatrices pour l'industrie française de la gestion », estimant qu'elle vise « l'épargne et non la spéculation ».