Lors de cette enquête, 77% des personnes interrogées ont estimé « plutôt difficile » (54%) voire « très difficile » (23%) d'acheter un logement dans leur commune, seuls 23% étant d'un avis différent, 20% jugeant une acquisition « facile » et 3% « très facile ».
En matière de logement et de coûts associés, les attentes des Français vis-à-vis de leur commune sont tout d'abord une baisse de la fiscalité locale (43%) et un accès à la propriété facilité (30%), les deux réponses les plus fréquemment citées par les sondés, qui pouvaient en donner plusieurs. Viennent ensuite : « rendre les logements plus économes en énergie » (27%), « rénover les logements existants » (23%), « limiter le niveau des loyers » (20%), selon ce sondage.
Proposer « des solutions adaptées pour les personnes âgées ou dépendantes » (17%) et « développer les logements pour les jeunes » (14%) ou encore « construire davantage de logements pour répondre à la demande » (14%) et « faciliter l'obtention des logements sociaux » ont été cités moins souvent. Enfin, « développer le droit de préemption urbain dans le but de contrôler les prix de l'immobilier » (8%), et « renforcer la mixité sociale » (7%) ont été plus marginalement évoqués.
L'emplacement et le prix, premiers critères de choix
Interrogés sur l'action de leur commune en matière de logement, plus de six sondés sur dix (64%) l'ont jugée « satisfaisante » (57% « assez satisfaisante » et 7% « très satisfaisante »), 36% étant d'un avis contraire : 29% se sont dit « peu » satisfaits et 7% « pas du tout ». Toutefois, en région parisienne, où existent de grandes tensions sur le marché du logement, la proportion d'insatisfaits monte à 42% et, au sein des occupants de logements sociaux en général, à 50%.
En choisissant leur logement, les Français interrogés ont affirmé avoir considéré comme « déterminant »: son emplacement (49%) et son prix (44%), loin devant le nombre de pièces (20%), la superficie (18%), le confort (13%) et les infrastructures de proximité (10%). Le montant des impôts locaux (4%) et, étonnamment, la consommation d'énergie (3%) ont eu peu d'influence, aux dires des sondés.