Selon l'hebdomadaire, les premières perquisitions ont été conduites par des fonctionnaires de la Direction nationale des enquêtes fiscales et des policiers le 2 décembre, au domicile puis dans les bureaux de Vaucresson (Hauts-de-Seine) du fondé de pouvoir du chanteur, qui réside lui-même en Suisse.
Une autre perquisition a été effectuée le même jour à Marseille au cabinet d'un avocat marseillais, ancien conseiller fiscal du chanteur, toujours selon Le Canard enchaîné. Mais les enquêteurs, écrit-il, seraient repartis les mains vides, le bâtonnier de l'ordre des avocats ayant contesté la perquisition.
« Dossier épais et bien étayé »
Interrogé, François Baroin, le ministère du Budget, s'est refusé à tout commentaire, invoquant le secret fiscal. L'hebdomadaire ajoute que ces perquisitions ont reçu l'accord de juges des libertés et de la détention des tribunaux de Nanterre et Marseille.
Evoquant « plusieurs sources » non précisées, le journal affirme que les impôts disposent d'un « dossier épais et bien étayé » et soupçonnent le rocker d'évasion fiscale ou « d'être le bénéficiaire de montages audacieux ». Le journal évoque un « réseau complexe de sociétés » ainsi que le transfert au Luxembourg d'une partie de ses actifs.