Le rapporteur UMP de la commission des Finances Philippe Marini, auteur de l'amendement, a mis en cause « des dérives » et des « conséquences économiques néfastes » de cette « niche fiscale » qui « fait double emploi avec d'autres niches fiscales telles que le Scellier / Bouvard ».

Il a jugé « indispensable » une « moralisation de ce marché », évoquant des « situations fréquemment dramatiques » dans lesquelles des particuliers se retrouvent à la suite « du comportement parfois frauduleux de certains opérateurs économiques ».

Dans son rapport sur le projet de loi de Finances pour 2011, M. Marini indique que « cet avantage fiscal ne semble bénéficier qu'aux groupes immobiliers, comme un instrument de promotion commerciale et de pression des prix à la hausse ». L'amendement maintient cependant juqu'au 31 décembre 2012 la réduction d'impôts pour la réhabilitation et la réalisation de travaux dans ces logements.