L'enquête préliminaire du parquet de Montpellier, confiée à la brigade financière de la sûreté départementale, a révélé que l'homme avait escroqué l'organisme depuis 1995, date du décès de son père qu'il avait dissimulé en ne le déclarant pas.

Les trois sœurs, en même temps que le magot, ont également retrouvé une carte Vitale et une carte bancaire en cours de validité au nom du père, décédé à l'âge de 80 ans. L'argent de la pension, d'un montant de 750 euros, était retiré chaque mois en liquide.

Les enquêteurs, saluant « la grande honnêteté » des trois sœurs, cherchent à déterminer précisément quels sont les organismes lésés, et quelles étaient les intentions du défunt puisque l'argent n'a pas été dépensé, selon les premiers éléments de l'enquête.