Pour CBRE, « l'aggravation de la crise de la dette souveraine et l'instabilité des Bourses renforcent la perception de l'immobilier comme actif très sécurisé » et « les capitaux propres cherchant à se placer sur le marché demeureront donc très importants ».

Mais « les banques seront toujours confrontées à des problèmes de liquidité et de rentabilité de leurs fonds propres » et « les conditions de financement vont donc inévitablement se durcir, ce qui conduira à une moindre concurrence entre acteurs », souligne l'étude. Aussi les montants investis dans l'immobilier d'entreprise en France devraient chuter, selon CBRE, entre 12 et 14 milliards d'euros en 2012 contre 15,1 milliards d'euros en 2011.