Les 15 régions engagées sont : Ile-de-France, Centre, Midi-Pyrénées, Paca, Poitou-Charentes, Auvergne, Rhône-Alpes, Limousin, Champagne-Ardenne, Alsace, Franche-Comté, Bourgogne, Aquitaine, Bretagne et Lorraine.
A l'image de l'engagement pris il y a un an dans la région Ile-de-France d'obtenir « une réelle transparence » de ses partenaires financiers, les régions mobilisées dans cette lutte se sont engagées à « obtenir des informations de la part des banques (et éventuellement à terme d'autres entreprises) sur les activités de leurs filiales dans l'ensemble des pays ».
Exigence de transparence accrue
« Il sera ainsi possible de repérer d'éventuelles manipulations comptables par lesquelles certaines multinationales déplacent artificiellement la richesse qu'elles produisent, notamment dans les pays en voie de développement, vers des territoires à faible fiscalité ». C'est là une pratique qui « prive chaque année les pays pauvres de près de 125 milliards d'euros de recettes fiscales », rappellent les associations à l'origine de cette campagne Stop Paradis Fiscaux. « Certaines régions travaillent déjà sur la mise en oeuvre concrète de leur engagement » et « interpellent les banques qui ne pourront ignorer longtemps cette exigence de transparence accrue ».
A quelques mois du sommet du G20 de Cannes, sous présidence française, cette campagne veut « envoyer un signal fort au gouvernement français afin qu'il prenne des mesures similaires au niveau national » et qu'il se donne « les moyens de faire de Cannes une véritable étape dans la lutte contre les paradis fiscaux ».