Bonjour,
Si cela peut vous aidez, j'avais trouvé une vidéo de l'émission "C'est pas sorcier" (qui date un peu) sur le paiement entre banques :
Merci.
Mais cette vidéo n'apporte rien sur la création monétaire par les banques commerciales lors de l'achat de bons du trésor sur le marché primaire.
Et une vidéo de la chaine YouTube "Heu?reka" (déjà cité sur le forum) qui présente différentes théories sur la monnaie :
En revanche à 26'30'' de la vidéo une courte remarque confirme que, si techniquement ce serait possible, pratiquement ce n'est pas le cas en zone euro.
Et pour cause, ainsi qu'expliqué antérieurement le Trésor ne peut pas détenir de compte dans les banques commerciales; uniquement à la BCE/BDF.
J'en profite pour vous préciser que, dans la seconde théorie monétaire expliquée avec la notion de "réserves fractionnaires" c'est en fait le concept de "coefficient multiplicateur du crédit" dont il est question.
L'intervenant explique l'incidence réductrice des réserves obligatoires (RO = actuellement 1% du total de dépôts) mais il omet (sans doute pour simplifier) qu'à ces "RO" il faudrait ajouter les retraits en espèces (billets + monnaies divisionnaires) => ce total "Réserves obligatoires + retraits espèces" étant désignés par "Fuites monétaires".
Ce "coefficient multiplicateur du crédit" se calcule banque par banque (dépend notamment de la part de marché) et sous entend que pour pouvoir consentir un crédit une banque doit
- au préalable - détenir un certain montant "d'euros Banque Centrale" (= Caisse + compte BCE/BDF).
Ainsi, pour prendre un exemple, une banque dont le "coefficient multiplicateur du crédit" serait égal à "5" et dont le total "Caisse + compte BCE/BDF" serait de 10.000€ pourrait consentir un crédit maximum de 10.000€ x 5 = 50.000€.
Mais depuis plus de 20 ans cette pratique n'existe plus; au contraire c'est celle du "Coefficient diviseur du crédit" qui est en vigueur et décrite sans être nommée ni vraiment expliquée dans la troisième théorie.
Désormais, afin de soutenir la croissance et réduire le chômage la démarche est inversée.
Dès lors l'on incite les banques à prêter, prêter, prêter encore et, si besoin, la BCE s'engage à mettre à leur disposition tous les "euros banque centrale" qui leur seraient nécessaires pour assurer leur liquidité.
Dans l'exemple ci-dessus, si la banque a effectivement consenti 100.000€ de crédits et que le " "coefficient multiplicateur du crédit" soit toujours de "5"; en théorie, compte tenu des échanges inter banques et compensations, elle aurait donc besoin de 100.000€ / 5 = 20.000€ en monnaie banque centrale.
Cdt