Les assurances vie ne font pas partie de la succession et le notaire n’a même pas à connaître leur existence.
Il peut donc très bien renoncer à la succession et accepter les assurances vie si bien sûr il en est le bénéficiaire.
Prenez simplement contact avec l’assureur et il faudra simplement fournir certains éléments qu’il vous indiquera...
Oui, mais ça c'est la théorie.
Je suis confronté à cela face au décès de ma Belle-Mère cet été: le LCL chez lequel elle avait une AV avec la clause type nous a fait un beau tour de passe-passe:
1°) pour les livrets et liquidités (y'avait pas d'immo: tout petit patrimoine), désignation de l'aînée de la fratrie comme porte-fort qui recueille l'argent ~ 12 K€, et fait son affaire de répartir entre les 3 héritiers de ligne directe dont elle-même.
Moyennant la production du livret de famille qui fait office de dévolution successorale.
2°) Pour l'AV (22K€): bien que tout comme les comptes au LCL, là ce dernier nous demande une attestation de dévolution successorale à faire devant notaire, moyennant la modique somme de 650€ qui va annihiler 3 années de rendement de ladite AV.
Alors même que les héritiers sont bien connus, qu'ils s'entendent bien, que le patrimoine est simple et clairement identifié.
=> une "succession" à double vitesse donc, onéreuse vu les montants en jeu, et rendue pénible par un acteur - le LCL - qui simplifie d'un coté et complique de l'autre, alors même que je pensais que ce serait + facile.
=> Cela m'amène à réfléchir sur la clause bénéficiaire: mieux vaut désigner nommément les bénéficiaires ppour pas être emm...é, croyez-moi !
C'est un point que je vérifierai dorénavant auprès des courtiers ou plutôt assureurs à l'avenir.
Désolé d'avoir digressé la file mais cette info était importante.