agra07
Contributeur régulier
Bonjour,Remarque très pertinente, merci agra07, dans cette hypothèse de non rachat de la moitié A, il faut arrêter la valeur de rachat au jour du décès du père OK. Mais comment faire pour déterminer que la mère effectuant des rachats partiels successifs pour financer ses frais de séjour en Ehpad aura puisé dans la moitié A qui est sensée être celle des nus-proprietaires plutôt que dans la partie B si le contrat n'a pas été démembré au préalable.
N'y aurait -il pas matière à creuser du côté de la clause bénéficiaire à revoir dans ce cas? Une suggestion la clause bénéficiaire à titre onéreux dont il est question en détail par ici: https://baronpatrimoine.com/2014/08/06/assurance-vie-clause-beneficiaire-a-titre-onereux/
J'ai l'impression que vous vous posez trop de question.
Dans votre cas, il s'agit d'une transmission de parent à enfants. La situation est claire.
Supposons que le contrat de 200k€ continue de "vivre sa vie".
En cas de besoin, votre mère puise dedans pour assurer ses vieux jours.
Au moment de son décès de deux choses l'une:
- soit il reste suffisamment d'actif successoral pour déduire la créance de restitution (qui vous revient de droit du fait du décès de votre père).
- soit il ne reste pas suffisamment d'actif parce qu'il a fallu payer un hébergement décent et dans ce cas on ne voit pas ce que vous pourriez lui reprocher.
En toute hypothèse, les enfants sont tenus à l'égard de leur parents d'une "obligation alimentaire".
Bien évidemment, il en irait autrement si les bénéficiaires de l'AV n'étaient pas les enfants.
En tout cas, c'est mon point de vue.